La Sagesse de l'arbre,
dans son déroulement comme son écriture, privilégie
la transmission et l'interactivité.
Le spectacle commence par
un ou deux jeux de rythme et de parole avec le public :
un petit moment pour se
connaître grâce auquel Philippe
Chauvin, le conteur, choisit
les contes dans un répertoire
de 10 contes.
Ce choix permet d'ajuster
les contes aux enfants pour une meilleure transmission
des contes.

Les contes appartiennent à
tout le monde.
Et pour que la transmission soit optimum, nous
faisons tout un "travail" en amont ou/et en aval des contes
différent
suivant les structures : bibliographie
pour les Bibliothèques et Médiathèques, fiche
pédagogiques avec le texte pour les enseignants, texte pour les
animateurs etc.

Les contes africains sont souvent
interactifs.
Outre que cela favorise la mémorisation,
"le conte est une école d'éloquence. Tandis qu'ils
écoutent les grands raconter,
les jeunes voient entendent et imitent les
meilleurs narrateurs. Ils s'exercent à leur tour à prendre
la parole en public
et à vaincre leur timidité.
La règle d'or de cette éloquence c'est de prendre à
parti l'assistance pour qu'ils deviennent eux même acteurs."
(Gabriel E. M'fomo )
Et le conteur puise dans différentes façons
de faire participer un public de cet âge,
en s'adaptant, bien sûr, au nombre et à
l'âge des enfants : questions fermées, chansons, répétitions,
jeux rythmés, etc.

Cependant, l'usage de l'interactivité
doit rester juste. C'est une liberté qu'on s'accorde, un dialogue,
conduit et maîtrisé,
jamais une obligation.