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Comment les contes sont-ils écrits?
Les contes sont écrits et peaufinés avec soin pour être simples et laisser la porte ouverte à l’improvisation.

Ce sont des versions personnelles inspirées des contes de Perrault ?
Non. Ces contes existaient avant, bien avant la version de Perrault ou de Grimm. Il y a un travail de réécriture. Vous pouvez en mesurer le chemin en consultant les textes dont je me suis inspiré.

La version de Perrault n’est qu’une des versions ?
Bien sûr. Si vous le permettez je voudrais reprendre ici ce que dit Monsieur Pierre Erny (1) sur le Chaperon rouge. Ils s’appliquent pour les trois figures de notre spectacle .


«  Beaucoup des parallèles extra européens présentent des analogies stupéfiantes avec le complexe Petit Chaperon rouge européen :aliments portés dans le sac, dialogue avec le monstre, stratagème scatologique pour sortir… Beaucoup de ces motifs ne peuvent avoir été diffusés par les versions littéraires puisqu’ils ne s’y trouvent pas.

On rencontre deux tendances explicatives : Les uns feront appel à des phénomènes de diffusion soit qu’en d’autres continents on ait eu connaissance des récits européens, soit que les versions européennes elles-mêmes aient une origine orientale via l’Inde et le monde arabe, soit que les versions orientales et occidentales dérivent de sources communes.

Les autres mettront l’accent sur le fait que si d’une aire culturelle à l’autre les contes se ressemblent tant , parfois jusque dans le détail, sans qu’on puisse admettre de liens historiques, c’est que tous les hommes passent à travers un certain nombre de situation à la fois élémentaires et fondamentales, qu’ils ont à résoudre les mêmes problèmes psychiques et que leur psyché profonde est structurée de la même façon :Ils auront de ce fait tendance à produire des images et des symboles similaires Wilhem Grimm a traité de cette question à sa manière :
Il est des situations si simples et si naturelles qu’elles ressurgissent partout (…) C’est pour quoi les mêmes contes ou du moins des contes très semblables peuvent naître indépendamment les uns des autres…Ainsi ce qui est commun ressemble à un puits dont on ne connait pas la profondeur mais auquel chacun puise selon ses besoins. (…) Ainsi la légende et le conte, cette rosée rafraichissante, se montrent-ils à nous, aussi loin que peut porter notre regard, dans cette concordance à la fois frappante et indépendante (postface de 1856)
Les deux tendances explicatives ainsi évoquées ne se contredisent et ne s’excluent nullement, et les deux mécanismes peuvent évidemment fonctionner côte à côte et se conforter mutuellement.

1 : Sur les traces du Petit chaperon rouge : un itinéraire dans la foret des contes / Pierre Erny Paris; Budapest ; Torino : L'Harmattan, 2003 p 88-89

 

   
UNE VIDEO ET UN BONUS   TEMOIGNAGES 
 

 

 

 

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